3 mois (pile). C'est une longue absence quand même... Et il n'y a qu'une seule personne pour s'inquiéter de mon silence ? Et bien bravo, lectorat démissionnaire ! Tout ça pour ne pas avouer qu'entre flemme, frénésie et fignolage, je n'ai pas pris le temps de vider mes poches.
L'école me demande du temps et je ne m'en plains pas. J'aime toujours autant me creuser la tête sur des briefs variés. Récemment, ce matin en fait, j'ai présenté mon book au directeur. Petit moment de stress, suivi d'une longue période d'euphorie. J'ai un book. Un vrai, qui vaut la peine, qui peut faire sourire, qu'il va falloir retravailler sans cesse, c'est vrai, mais dont je suis fière.
Quand je le remplissais, hier soir, j'ai réalisé que j'avais atteint une étape importante. C'est tout de même quelque chose un book, pour un rédacteur. C'est un mot que je n'ai pas arrêté d'entendre. Depuis mes premières recherches d'école après le bac jusqu'à mon stage en agence en passant par mes cours à l'IUT ou mes entretiens pour des stages.
Et maintenant il est là, avec sa couverture toute noire, ses pochettes plastifiés et mes créas dedans... Emouvant, non ? Pour moi en tout cas, ça l'est !
Et comme on est à l'ère de l'immatériel et du partage, je mettrai tout ça bien vite sur le net pour que mes proches arrête de penser que je brasse du vent dans une école où la coke, le sexe et le mépris sont lois.
