"Lemayeur" de Lynda

Hier soir, vers 20h30, j'étais à l'Olympia, avec une copine, pour voir Linda Lemay. On était assise au premier rang, en plein milieu, alors qu'on avait absolument pas prévu d'être là. Suite au désistement de sa voisine, Aurélie (la copine en question) s'est retrouvée en possession de deux places pour aller voir la grande canadienne. Par curiosité, je me suis proposée pour l"accompagner... et j'ai franchement bien fait !

Ce que je savais de Linda Lemay, c'était qu'elle était rigolotte, qu'elle avait une voix de gorge un peu flippante et qu'elle chantait sur ses parents. Le concert n'a pas cassé le mythe, mais m'a permis de découvrir qu'elle avait des textes vraiment agréables à écouter, qu'elle était sponsorisée par les guitares Boucher (faites au Québec) et qu'elle était franchement drôle !

Comme je ne connaissais aucune chansons d'elle ou presque, je me suis retrouvée pliée en quatre sur mon siège, juste en dessous d'elle, pendant qu'elle chantait le Mime, ou qu'elle imitait la vibrante Shakira. Enfin, la moins discrète a quand même été Aurélie, qui a failli en tomber par terre... C'était un bonne idée de l'écouter pour la première fois en live (en même temps les places étaient gratuites, ça aide)

J'avoue que j'ai été un peu dérangé par l'étonnante facilité qu'elle a d'enchainer registre comique et chansons lacrymale. Ca donne un rythme très étrange au show, tendance douche écossaise. Mais d'un autre coté, j'étais pas venue là pour me liquéfier en gueulant "les mecs tous des salauds !" (quoique...).

Le gros choc de la soirée a été une invitée surprise. Mme Lemay nous introduit "une artiste formidable, chanteuse de talent aux textes magnifiques... Je vous demande d'accueilli Marie-Claude Petit !" : vous pouvez aussi l'appeler "Comment plomber une ambiance en deux mili-secondes".

On voit la greluche au piano, ténébreuse et canadienne à souhait. Le public (des vieux et des VIP, Fogiel et Pascal Legitmus ^^) est aux aguets : "J'aimerais dédiée cette chanson à toute les femmes qui ont porté la vie..." Aaaaah ! "...et puis qui l'ont perdue !" Ooooooh... Je vous laisse imaginer le malaise quand elle nous deballe ses entrailles sans pudeur ni delicatesse. J'étais horrifiée pendant que l'autre sans-gêne a coté de moi se mordait le poins pour pas exploser de rire.

Marie-C finit de nous achever avec un "je lui ai fait la peau dans les deux sens du teeeeeeerme..." beuglé au micro. Allez Lynda, on enchaine maintenant !

A part ce léger incident de programmation, c'était fort sympa ! Tout en poésie, en jeux de mots coquin, et en bouche immense... Même si c'est de la chanson de quadra sur la maternité, la mort, les hommes, les golfeurs, les dards bla bla... et bien j'ai adhéré ! Je me fais peur en ce moment..!